Âgée de plus de deux décennies, l’insécurité grandissante dans la partie Est de la République démocratique du Congo connaît chaque jour une avancée significative. Avec des origines minérales, la guerre à laquelle font face les congolais de l’Est du pays n’est toujours pas facile à calmer comme le supposent certains.
Selon un archiviste contacté à propos, cette situation a été boostée à l’ère Kabila avec des négociations malices qui ont dès lors agenouillé le pays.
Nous sommes le 23 mars 2009, sous la médiation occidentale matérialisée par l’ancien président du Nigeria Olusegum Obasanjo et Benjamin William Mkapa, co facilitateur de l’Union Africaine de la conférence internationale sur la région des grands lacs, le congrès national pour la défense du peuple du peuple (CNDP), une administration rebelle entretenue par l’homme de guerre Laurent Nkunda impose toute une litanie d’obligations au gouvernement de la RDC.
Derrière ce dialogue ce mouvement rebelle a exigé son intégration complète sur la scène politique congolaise et de surcroît l’infiltration complète des personnalités rwandaises au sein de l’armée et l’administration du pays avec la bénédiction de Raymond Tshibanda alors ministre national des affaires étrangères sous le gouvernement Muzitu.
Conscient, Joseph Kabila reste quand-même silencieux quant à l’agression des congolais de l’Est du pays. L’ancien chef de l’État congolais se tait. Oui il se tait même quand ça va mal pour les innocents.
Le Raïs comme l’appellent ses fanes, s’est depuis un bon bout de temps masqué dans sa ferme de Kingakati comme pour dire que la situation politique du pays ne lui intéresse pas. Ce silence surtout face à l’agression Rwandaise renseigne un peu plus sur ses relations avec Paul Kagame et le mouvement rebelle du 23 mars (M23).
Le silence du président honoraire de la RDC renvoi à une litanie des questions.
Joseph Kabila serait-il en train de soutenir secrètement les rebelles du M23? Pourquoi malgré les tueries de ses compatriotes, il ne dit rien même quand la vie des enfants et des femmes enceintes est touchée ?
Depuis près d’un mois, les rebelles du M23 ont assiégé la province du Nord Kivu dans l’intention d’atteindre la ville de Goma jusqu’à jeter des bombes atomiques. Plusieurs personnes estiment que cette provocation actionnée par les puissances occidentales est un moyen de pousser le président congolais Félix Tshisekedi de déclencher la guerre contre le Rwanda comme promis lors de sa campagne électorale même si cela va violer la constitution.
Jonathan Bukasa