Quelques minutes après la fin de la révision du fichier électoral en RDC, la Mission d’observation électorale CENCO-ECC (MOE CENCO-ECC), exige de l’État congolais l’établissement d’un environnement sécuritaire sur l’ensemble du territoire national pour un processus électoral apaisé.
À travers un rapport à plusieurs pages publié à cet effet, cette corporation de circonstance qui a assisté à ces opérations dans le pays, se sent internée dans son pessimisme quant à un électorat quiet au pays.
Elle dit avoir constaté la perturbation du calendrier de la RFE
dans toutes les trois aires opérationnelles suite à l’insécurité, la destruction et vol des kits électoraux.
Ce n’est pas tout, la Mission d’observation électorale CENCO-ECC déplore également le déplacement massif des populations, et même des cas de mort d’hommes dans les provinces de Nord Kivu, Ituru et Maï-ndombe.
À cet effet, la MOE CENCO-ECC exige qu’en dehors du Décret n°05/026 du 6 mai 2005 portant Plan Opérationnel de
Sécurisation du Processus Electoral pour les élections de 2006, un autre cadre juridique et institutionnel soit mis en place pour protéger l’évolution du processus électoral.
» Cette situation d’insécurité met en mal le bon déroulement du processus de la RFE 2022-2023 dans l’Est et Ouest de notre pays comme dit plus haut. Il doit donc être résolu rapidement par l’institution d’un nouveau cadre juridique et institutionnel. Il s’agira d’un décret du Premier Ministre portant création, organisation et fonctionnement d’un service public chargé de la sécurisation du processus électoral », lit-on dans ce rapport.
Outre cela, il été demandé au gouvernement de publier le plan de décaissement des fonds alloués aux opérations électorales afin de rassurer le public de la tenue des élections à la date prévue.
Jonathan Bukasa wa Muamba