Les travaux de remblayage du ravin Sokagik dans la ville de Tshikapa avancent à pas de tortue. Après avoir englouti plusieurs édifices publics et privés dont l’école la Providence, c’est le boulevard Lumumba qui est plus visé par cette érosion, il ne lui reste que quelques mètres pour qu’on enregistre sa coupure en deux.
Depuis le 04 Mars que les travaux ont débuté, la pluie fait que remettre à zéro ces efforts et facilite au ravin d’évoluer en engloutissant les édifices. Ainsi donc, beaucoup reste encore à faire.
D’après un acteur de la société civile trouvé sur le lieu, « le sable que jette la société chinoise doit être compacté, n’est pas faire cela, c’est perdre le temps et le moyen ».
« À l’auteur de ce ravin, on ne peut pas jeter du sable sans pouvoir le compacter. Le gouvernement provincial a fait un mauvais choix de donner le marché à l’Office des voiries et drainage (OVD) qui n’a pas d’engins et l’OVD à son tour s’est associé à une société chinoise qui n’a pas aussi tous les engins possible, le gouvernement doit revoir ses prévisions », alerte Alain Nkashama, coordonnateur provincial de la nouvelle société civile Congolaise (NSCC).
Pour lui, « s’il s’enchaine une série de pluie de trois (3) ou quatre (4) jours, plusieurs autres maisons commerciales ne résisteront plus, y compris le boulevard Lumumba, le gouvernement doit prendre langue avec la société égyptienne qui construit la route Kamuesha-Kananga étant donné qu’il a beaucoup d’engins ».
La situation du ravin Sokagik était au centre d’un échange le lundi 27 Mars 2023, entre le ministre national des infrastructures et travaux publics, une équipe du gouvernement provincial, quelques élus nationaux du Kasaï, et le ministre national des pêches et élevages Andrien Bokele.
DK Lusako